Création de nouvelles structures : la filière du cajou devient prometteuse, selon le DG de l’ACA

Le Directeur général de l’Alliance pour le Cajou Africain (ACA), Ernest Mintah, a dit qu’il plaçait une grande confiance dans la nouvelle Autorité de développement des cultures arboricoles (TCDA) et le Conseil du cajou du Ghana (CCG) pour exploiter le potentiel de cette filière.

Selon le Directeur général, ces organes sont généralement dirigés par le secteur privé, composés d’acteurs de la filière dont la maîtrise de la filière est au cœur de la prise de décision, ce qui augure d’un avenir meilleur pour la croissance de la filière.

Le GCC a été officiellement lancé le jeudi 15 octobre 2020 à Techiman, quelques semaines après l’installation officielle de la TCDA par le Président de la République à Kumasi.

Faisant la distinction entre les deux organes, le Directeur général de l’Alliance africaine du cajou (ACA), Ernest Mintah, dont l’équipe a été partie prenante majeure à la création de la TCDA et du GCC, explique que si la première a une fonction réglementaire et jouit de pouvoirs juridiques pour formuler et mettre en œuvre les politiques, le seconde est, quant à elle, un groupe de plaidoyer en faveur de la filière du cajou.

Il assure que le GCC veillera à ce que les acteurs de la filière du cajou fassent front commun et soient en mesure de mener des plaidoyers auprès de l’Autorité en faveur de politiques favorables, et ce, dans l’intérêt collectif des acteurs de la filière.

« Contrairement à la TCDA qui a une fonction réglementaire, le CCA est composé des acteurs de la filière du cajou. Il constitue une plateforme d’acteurs ayant une connaissance suffisante de la filière pour pouvoir harmoniser ses besoins et ses politiques essentielles en vue d’un plaidoyer au niveau de la TCDA. C’est plus un groupe de plaidoyer au niveau de la culture », a-t-il expliqué.

Selon lui, chacune des autres sous-filière de la filière des cultures arboricoles dispose déjà d’un conseil de ce type ; il était donc essentiel pour la filière du cajou d’en créer, expliquant que les orientations de ce dernier faciliteront le travail de la TCDA.

« Il est essentiel pour toutes les spéculations de disposer de tels conseils comme plateformes. À défaut, il va sans dire que la TCDA devra traiter directement avec les exploitants agricoles, les acheteurs, les transformateurs, les exportateurs de chacune des six cultures, ce qui serait une tâche ardue », a-t-il poursuivi.

« Avec le GCC, s’il se pose une question liée au cajou, elle peut être traitée au niveau du Conseil, avant de la soumettre ensuite à l’Autorité d’une seule et même voix. Les acteurs pourront présenter une position commune dans leurs demandes adressées au gouvernement. Cette façon de procéder garantira que les politiques de l’Autorité en matière de cajou sont bien examinées et servent les intérêts de tous les acteurs », a-t-il ajouté.

Le GCC est une personne morale enregistrée au greffe du Tribunal de commerce et ses membres sont issus des différents acteurs de la chaîne de valeur du cajou. Il se compose principalement de l’Association des transformateurs de cajou, de l’Association des transformateurs de cajou du Ghana et de l’Association des négociants en cajou du Ghana.